Notre fille s’est vu proposer le test de dépistage, qu’elle a perçu comme une mesure « préventive » indispensable. Elle m’a raconté son angoisse durant le prélèvement du liquide amniotique, et la réaction de son bébé qui s’était niché dans un coin, comme pour échapper à quelque chose de dangereux.
Nous avons trouvé qu’il était cruel d’imposer inutilement à une jeune mère (c’est son premier enfant) une source d’inquiétude et de grande angoisse, et nous sommes opposés à l’obligation faite aux médecins de proposer systématiquement cet examen à des femmes encore jeunes, qui interprètent effectivement cette démarche comme quasiment obligatoire ou, en tout cas, comme un progrès de la médecine.
(Une non professionnelle)