Une expérience personnelle et familiale: après deux fausses couches, je bénéficie en 1990 d’un caryotype qui établit une translocation 14/21. Je suis à nouveau enceinte quand nous l’apprenons. Nous aurons une discussion avec notre gynécologue, enfin nous prendrons notre décision, qui vaudra pour nos 4 enfants nés depuis: nous garderons ces enfants quoiqu’il arrive.
Mais avec une modification de notre comportement en cours de route : pour ma première grossesse, nous avons préféré ne pas savoir, pour les trois autres, nous avons fait pratiquer une amniocentèse.Les quatre enfants sont nés sans anomalie génétique.
Vingt ans après, toujours suivie par le même médecin, je peux dire simplement que j’ai essayé avec mon mari d’avoir l’attitude la plus juste conformément à nos convictions morales- on dirait aujourd’hui éthiques-au moment où le problème se posait.>br>L’écoute et le respect de notre position de la part du gynécologue ont été essentiels.
(Une non professionnelle)